Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Texte libre

GAILLAC

Entre Albi, Castres et Toulouse, GAILLAC, ville d'art et d'histoire, s'est développée au coeur de l'un des plus anciens vignobles connus de la Gaule. La culture et l'exportation de ses vins,  grâce à son port sur le Tarn, et le commerce du pastel, firent de GAILLAC la 2ème ville de l'Albigeois.

15 € - TOUT sur Gaillac pendant 2000 ans 

Ville de brique dominée par l'abbaye Saint-Michel, GAILLAC conserve un patrimoine architectural de qualité : Abbaye St Michel et bâtiments abbatiaux ; Place du Griffoul et sa fontaine ; Eglise St Pierre ; Hôtel Pierre de Brens ; Château et parc de Foucaud ; Trois musées....

Texte libre

Chers Amis, Bienvenue sur mon blog
Je vous propose de vivre l'histoire de Gaillac et de partager des moments d'expression poétique...
dépliant 3poésies 72
Je serais heureux de connaître vos impressions. Cordialement,
alain.soriano@wanadoo.fr

13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 18:31

 Il s’avère possible par l’image de suivre Catholiques et Protestants dans le dédale des ruelles et d’entendre encore tonner les canons placés par les Protestants au sommet de la rue de l’Anguille pour empêcher les Catholiques de reprendre la ville. Que cette recherche du temps perdu, si proche et si lointaine à la fois, nous appelle à la tolérance sans laquelle rien d’humain ne peut exister.

 couvert-st-barthelemy.jpg Les guerres de religion à Gaillac atteignirent une grande intensité comme dans bien peu de villes méridionales. Dans un conflit à la fois religieux et politique, Catholiques et Protestants se livrèrent une guerre sans merci.

Le protestantisme à Gaillac va naître vers 1559 et se développer en 1561 avec l’arrivée du ministre Salicet venu du Rabastens. Très rapidement, on dénombra 200 Protestants parmi les bourgeois, les fonctionnaires, la classe aisée, sur une population de 3500 habitants. Dans l’ensemble, le petit peuple d’ouvriers agricoles resta fidèle au catholicisme dont il était dépendant car l’Eglise est à cette époque une grande propriétaire terrienne.

Le 8 février 1562, les Protestants s’emparent de l’église St Pierre qu’ils saccagent, et vont multiplier les coups de force contre les autres églises, notamment St Michel et se rendent coupables de nombreuses exactions. Le jour de la Pentecôte de la même année, la provocation de jeunes Protestants dans l’église St Michel, va déclencher les premières batailles de rues, où le Consul Cabrol sera tué et le ministre Salicet jeté dans un puits. Une compagnie vient d’Albi, pour prêter main forte aux Catholiques et écrase les Huguenots. Des massacres et des pillages s’en suivent ; de nombreux Protestants sont jetés du haut des remparts de l’Abbaye St Michel dans le Tarn. 

 

La paix d’Amboise de 1533 permet aux Protestants de revenir en ville. Mais en 1568, avec la complicité des leurs, les Protestants s’emparent de la ville dont il seront maîtres pendant deux ans. Ils incendient le faubourg du Château de l’Hom et, à leur tour, massacrent des Catholiques qui sont précipités dans le Tarn. Pendant ces deux ans, il feront régner une morale rigoureuse, exposition et mutilation de l’oreille gauche des femmes de mauvaise vie par exemple.

En 1570, la paix de St Germain permit aux Catholiques de revenir et de reprendre le pouvoir. Deux ans plus tard, c’est la St Barthélémy. Le 5 octobre 1572 à Gaillac, 74 Protestants enfermés dans les tours Palmata, du Tarn, de Davalle, sont effroyablement massacrés alors que le Capitaine Mons est chargé de l’ordre dans la ville...

 Pour recevoir l'ouvrage : envoyer un chèque de 18€ (15€+3€ frais)
à Alain Soriano 46 rue des Capucines 81600 Gaillac. Envoi rapide
Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents

Liens